Nos coordonnées
Cégep de Jonquière
2505, rue Saint-Hubert
Jonquière (Québec) G7X 7W2
418 547-2191
Nos coordonnées
Cégep de Jonquière
2505, rue Saint-Hubert
Jonquière (Québec) G7X 7W2
418 547-2191
Sherbrooke, 21 février 2023. – Afin de mieux connaître et documenter l’état de santé mentale de la population étudiante actuelle du Québec, la ministre de l’Enseignement supérieur, Mme Pascale Déry, a annoncé aujourd’hui la création officielle de l’Observatoire sur le bien-être et la santé mentale étudiante en enseignement supérieur. Ce dernier sera codirigé par Mme Julie Lane, professeure agrégée à la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke, et par M. Benjamin Gallais, chercheur au Centre d’Étude des COnditions de vie et des BESoins de la population (ÉCOBES) du Cégep de Jonquière.
À la suite d’un appel de propositions confié au Fonds de recherche du Québec, la candidature déposée par Mme Lane et de M. Gallais a été retenue. L’Observatoire sur le bien-être et la santé mentale étudiante en enseignement supérieur : des connaissances au service de l’action sera ainsi rattaché à l’Université de Sherbrooke et au Cégep de Jonquière, mais il comptera sur une large équipe de chercheurs provenant de divers établissements d’enseignement supérieur de partout au Québec.
Les objectifs de l’Observatoire seront les suivants :
L’un de ses principaux mandats sera de concevoir et de mener une enquête nationale périodique au sujet de la santé mentale étudiante afin d’évaluer son évolution dans le temps.
Rappelons que l’Observatoire a été créé dans la foulée du Plan d’action sur la santé mentale étudiante en enseignement supérieur (PASME) 2021-2026. Le ministère de l’Enseignement supérieur a prévu une somme de 2,8 millions de dollars sur cinq ans pour permettre les activités de l’Observatoire.
« Le passage à l’âge adulte est une période riche en changements. Les étudiantes et étudiants peuvent parfois vivre des problématiques de santé mentale, et il est de notre devoir de créer des environnements favorisant leur bien‑être et de leur offrir des services adaptés pour les aider et ainsi favoriser leur réussite. Le nouvel observatoire créé aujourd’hui permettra d’obtenir de meilleures données actualisées pour guider nos actions en ce sens. En bout de ligne, la population étudiante québécoise ne s’en portera que mieux. »
«Depuis plusieurs années, la santé mentale de la relève étudiante est au cœur de nos préoccupations. Les étudiantes et étudiants aux ordres collégial et universitaire représentent l’avenir du Québec et il est essentiel d’établir un climat propice à leur bien-être et favorable à l’atteinte de leur plein potentiel. La création de cet observatoire permettra d’offrir une réponse adaptée à la diversité des besoins de la population étudiante et d’assurer un accès équitable aux services psychosociaux disponibles. Je salue cette initiative, dont les retombées permettront l’établissement d’un environnement favorable à une bonne santé mentale. »
« La pandémie de COVID-19 a exacerbé les problèmes liés à la santé mentale dans toutes les strates de la population québécoise, mais particulièrement celle des populations étudiantes. Que ce soit à l’ordre collégial ou universitaire, chaque étudiante et étudiant peut être confronté à des situations différentes. Il est donc nécessaire de développer une démarche de soutien adaptée qui tient compte des différents enjeux, tant sur le plan psychosocial que personnel. En collaboration avec les établissements d’enseignement supérieur et les différents intervenants et intervenantes de la santé, cet observatoire permettra le développement des connaissances nécessaires pour coordonner les ressources et optimiser l’offre de services en matière de sensibilisation, de prévention et de soutien. »
« Nous sommes honorés de diriger cet observatoire, une initiative qui aura un impact concret et direct sur la santé mentale de la population étudiante. Celui-ci nous offre une occasion unique de mobiliser de nombreux acteurs afin de développer des connaissances scientifiques et d’effectuer une veille des pratiques pour favoriser la mise en place d’activités qui contribueront à un changement de culture dans les établissements postsecondaires du Québec. Indirectement, l’Observatoire pourra aussi entraîner des retombées positives sur la persévérance et la réussite des étudiantes et étudiants. »
« L’Université de Sherbrooke est fière de contribuer concrètement au plan d’action en santé mentale du Québec avec la création de l’Observatoire sur le bien-être et la santé mentale étudiante en enseignement supérieur. Afin de faire face aux enjeux liés à la santé mentale, il importe d’accompagner les établissements d’enseignement supérieur dans la mise en place de pratiques prometteuses en matière de sensibilisation, de prévention, de promotion et d’intervention en santé mentale. En confiant la codirection à la professeure Julie Lane, directrice du Centre RBC d’expertise universitaire en santé mentale de l’Université de Sherbrooke, nous sommes assurés que les forces vives en recherche seront réunies grâce à une collaboration exemplaire avec plusieurs milieux. Aussi, l’Observatoire mobilisera et formera un plus grand nombre d’étudiantes et d’étudiants afin qu’ils deviennent plus tard des leaders dans l’instauration de cultures alliant performance et bienveillance en enseignement supérieur. Je souhaite féliciter la professeure Lane et son équipe, dont la recherche et les actions constituent déjà d’importantes contributions pour l’ensemble de la société. »
« Le Cégep de Jonquière est fier de soutenir une collaboration de recherche interordres université-cégep en matière de santé mentale étudiante au Québec. Cette contribution s’inscrit directement dans la mission du Centre d’Étude des COnditions de vie et des BESoins de la population (ÉCOBES), un organisme qui se consacre à la recherche en sciences sociales appliquées et s’est entre autres penché sur les questions de santé mentale. L’initiative proposée permettra aux étudiantes et étudiants de développer leur plein potentiel et contribuera à l’avancement de notre mission et à celui de la cause de la santé mentale, et ce, notamment dans le contexte récent de la pandémie, qui a particulièrement touché la génération des étudiants actuels. »
Plan d'action sur la santé mentale en enseignement supérieur
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez que celui-ci dépose des fichiers témoins («cookies») sur votre appareil. Vous pouvez à tout moment paramétrer votre navigateur pour qu’il bloque les fichiers témoins. Pour plus d’informations, veuillez consulter la politique de confidentialité web du Cégep.